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Cultur'Îles

Ile Maurice: A l’abri des filaos , les arbres Mythiques de l’océan-indien

Badamier, bois bœuf, ébéniers, pomme-chien et veloutiers remplaceront le filao, une espèce exotique introduite à l’époque française, sur les différentes plages pour réduire la dégradation du littoral, avant qu’on ne s’aperçoive, voici un an, que ce n’était pas le cas.

Tout un symbole, le filao est l’arbre mythique qui protège les mauriciens du vent et de la pluie à l’occasion de leur sortie à la plage.

C’est aussi l’arbre qui représente les moments de détentes en famille ou entre amis pour chaque habitant de l’Île.

Le bruissement du vent dans les feuilles du filao en forme d’épines est une merveilleuse berceuse à l’heure de la sieste. Toutefois celle-ci sera bientôt de l’histoire ancienne , car on a récemment découvert que cet arbre légendaire venu d’Australie et du sous-continent indien favorise l’érosion. Son abattage a débuté depuis le début de l’année dernière sur les plages les plus fréquentées de l’île. 

En alternative , des arbres indigènes, tels le baume de l’île Plate, le bois-bœuf, l’ébénier, le pomme-chien, la Sainte-Marie et le veloutier , le remplaceront le long des côtes.

Un Peu d’histoire

L’arbre fît son apparition sur l’ile grâce aux colons.


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Introduit dans l’île en 1778, alors colonie française, par l’astronome, cartographe et explorateur Alexis-Marie de Rochon.  Les Anglais le propageront un siècle plus tard sur les plages en pensant que ce brise-vent prévient de l’érosion. Les autorités franco-égyptiennes qui l’ont planté sur les rives du Canal de Suez. Les Anglais souhaitaient également rendre le littoral accessible, sans aucun obstacle naturel, pouvant ralentir l’avancée des troupes, car rien de pousse sous le filao.  

Des Idées reçues

Des études menées il y a une décennie par des experts viennent briser et contredire des idées reçues concernant cet arbre.

Le filao ne retient pas le sable. Au contraire, il favorise l’érosion, notamment lors de grosses averses et de fortes houles, surtout durant la saison cyclonique.

Les vagues pénètrent jusqu’à 30 mètres à l’intérieur des terres, charriant de gros volumes de sable jusqu’à l’océan. 

Selon les tests réalisés sur des portions de plage notamment à Bellemare  et à Flic en Flac, l’érosion est moins prononcée suite aux abattages.

Ainsi, 180 filaos seront bientôt abattus à Mont-Choisy pour faire la place à 600 arbres endémiques. Le badamier, déjà présent dans certains villages côtiers, à l’instar de Mahébourg et Trou-d’Eau-Douce fera partie du lot, annonce le ministre de l’Environnement Kavi Ramano. 

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