C’est au début du XXe siècle qu’ont été plantés à Madagascar les premiers cacaoyers. Et en l’occurrence, la plantation Millot représente la plus ancienne de tout le pays.
Si la mise en terre est faite principalement par les hommes, en revanche la cueillette est essentiellement une affaire de femme. Celle-ci se fait selon une méthode ancestrale et traditionnelle.
En effet, à peine cueillies, les cabosses sont vidées de leur fièvre et sont donc triées et nettoyées pour ensuite être disposées dans des bacs à fermentation.
Entre 6 et 10 € le kilo : le prix de la rareté et de la qualité « Made in Madagascar ». Bon nombre de producteurs sont conscients d’être victime d’une exploitation par les acheteurs étrangers, toutefois cette source de revenus représente pour eux la seule alternative pour nourrir leur famille.
Une production mondiale assez faible
Paradoxalement , Madagascar ne représente même pas 1% de la production mondiale avec une production annuelle de 7000 Tonnes , mais son goût unique, acidulé et fruité, fait de ce cacao l’un des meilleurs au monde.
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Madagascar reste un nain du marché mondial du cacao, mais ses variétés dont le fameux « criollo » lui ont permis de décrocher l’appellation très prisée de « cacao fin« .
« A Madagascar, on considère qu’on est dans un des paradis du cacao«
affirme Thomas Wenisch, le Français qui dirige une exploitation et ses 700 employés. « On est relativement exempts de maladie grâce à la situation insulaire. Et la saison sèche assez marquée freine le développement des moisissures« .
Malgré cette position privilégiée, la chaîne de fabrication du chocolat malgache s’arrête là. L’essentiel de la récolte est envoyée pour transformation à l’étranger, où elle deviendra un cacao fin, vendu près de 5 euros la plaque de 100 grammes à Paris.
« Une grande partie du chocolat mondial est produite avec un cacao pour faire des barres chocolatées. Et les grandes sociétés font pression pour baisser les prix« , explique Thomas Wenisch.
« Il y a une marge qui paraît forte et que ne justifie pas le transport et l’acheminement du cacao vers la grande entreprise« , estime Philippe Bastide, expert pour le Centre français de recherche agronomique pour le développement (Cirad).
« Il y a des coûts tout au long de la chaîne mais, raisonnablement, les petits producteurs malgaches pourraient recevoir un prix plus juste« , poursuit-il.
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