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Cultur'Îles

Polynésie

LA POLYNESIE

SITUATION

 La Polynésie française est située dans l’hémisphère sud, au centre de l’océan Pacifique, aux antipodes de la France métropolitaine. Le «vrai» continent le plus proche, l’Amérique du Nord, est distant de 6 500 km, l’Australie est à 6 000 km, l’Asie à près de 10 000 km et l’Europe à 18 000 km.
Les 5 archipels

LES MARQUISES – Henua’enana ou Fenua enata

Proche de l’Équateur et à 1 500 km de Tahiti, cet archipel a été rendu célèbre par Paul Gauguin et Jacques Brel. Il comprend une quinzaine d’îles et d’îlots dont 6 seulement sont habités dont les deux plus grandes îles après Tahiti

TUAMOTU  –  Te mau motu Tuamotu

À mi-distance de Tahiti et des Marquises, on traverse l’archipel des Tuamotu. Sur 1600 km, du nord-ouest au sud-est s’égrènent 76 atolls dont les plus connus sont Rangiroa, Manihi et Fakarava. Ces atolls aux couleurs de paradis possèdent des eaux très poissonneuses.

SOCIETE –  Totaiete ma

Cet archipel comprend 2 groupes d’îles, administrées séparément : les îles Sous-le-Vent (Raromata’i) à 200 km au nord-ouest de Papeete abritent la fameuse île de Bora Bora, mais aussi Raiatea (Ra’iatea), Tahaa (Taha’a) et Huahine. De nombreux habitants de Tahiti y passent leurs vacances. Raiatea était le coeur spirituel de la Polynésie pré-européenne avec le marae  international de Taputapuatea, lieu de cérémonie. Il fait l’objet d’une procédure de classement au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Les îles du Vent (Ni’amata’i) comprennent en particulier l’île de Tahiti, mais aussi celle de Moorea (Mo’orea), surnommée l’île soeur, et celle de Maiao où sont confectionnées les couvertures en pandanus des toitures traditionnelles. Tetiaroa (Teti’aroa en tahitien, souvent déformé en « Tetiaora» par les francophones), l’atoll qui a appartenu à Marlon Brando, est visible des hauteurs de Papeete et pour finir il y a l’île déserte de Mehetia (Me’etia) dont la forme de volcan avec cratère témoigne de sa grande jeunesse. Les îles du Vent et les îles Sous-le-Vent regroupent plus des trois quarts des habitants et des activités de la Polynésie française. Elles sont un mirage pour de nombreux jeunes des archipels éloignés…

GAMBIER –  Mangareva ma

Quelquefois considérées comme un archipel, il est à noter que les îles Gambier sont en fait administrées dans la même entité que les Tuamotu (l’archipel des Tuamotu-Gambier) mais en ont été détachés en tant que circonscription dans le nouveau statut de 2004. Géographiquement, il s’agit plutôt d’un ensemble d’îlots volcaniques et d’îlots coralliens réunis à l’intérieur d’un même lagon très étendu, qui contraste avec les atolls des Tuamotu. Les îles Gambier possèdent une langue, une histoire et des coutumes qui les en distinguent. Mangareva en est l’île la plus connue. C’est aux Gambier, dit-on, que l’on trouve les plus belles perles noires de tout le Pacifique.
L’île de Mangareva possède une cathédrale érigée en 1839 à Rikitea qui est le plus ancien monument historique chrétien de Polynésie française. Elle vient d’être rénovée sous le contrôle des architectes des monuments historiques. La messe inaugurale a eu lieu le 3 décembre 2011 en présence des autorités de l’État et de la Polynésie française.
 

 AUSTRALES –  Tuha’a pae

L’archipel des Australes est le moins connu des 5 archipels de la Polynésie française. À l’écart des routes commerciales, il est peu visité. Il ne compte que 5 îles, toutes desservies aujourd’hui par avion à l’exception de la plus australe : Rapa. Pourtant, cet archipel, au climat très agréable, gagne à être connu tant pour la gentillesse de ses habitants, la richesse de sa table où se mêlent fruits et légumes tropicaux et ceux des pays tempérés, que pour la beauté du lagon de Raivavae.

LA  TRADITION

 La polynésie est riche de ses habitants , de ses coutumes et de sa généreuse nature. Les traditions comme la danse, le tatouage, la cuisine, les croyances …..sont encore très présentes et importantes pour les polynésiens

LA MUSIQUE

 La musique polynésienne englobe ici l’ensemble des îles formant le périmètre polynésien et inclut les îles Cook, Tuvalu, Tonga et la Polynésie française ; bien que proche, elle se distingue de la musique maorie de Nouvelle-Zélande ou de la musique hawaïenne
Cette musique est essentiellement vocale, ou axée sur un accompagnement percussif tel celui observé lors de la danse tahitienne, le tamure ou l’ote’a. Il existait certainement des chants sacrés et des chants de travail avant la venue de James Cook, mais il n’en reste que des bribes. Au contraire, avec l’arrivée des missionnaires chrétiens, un genre nouveau de polyphonie a été massivement adopté. De même, la présence des marins occidentaux a permis l’importation de la guitare hawaïenne et du ukulélé.

LA GASTRONOMIE

 La cuisine de Tahiti désigne dans son sens général la cuisine de Polynésie française. Traditionnellement, les préparations culinaires maohi sont dominantes, mais la société polynésienne est devenue cosmopolite, et s’est ouverte aux influences occidentales, en particulier française, et asiatique, au travers de son importante communauté chinoise.
La cuisine tahitienne traditionnelle, ou ma’a tahiti, incorpore de nombreux féculents comme le taro, l’igname, le ufi, le tarua, la patate douce, etc. Parmi les fruits, la noix de cocoet le uru, fruit de l’arbre à pain, y tiennent une place particulière. Cette tradition culinaire est essentiellement tournée vers les préparations à base de poisson et de crustacés, lecochon étant le seul mammifère terrestre importé par les polynésiens lors du peuplement de ces îles. Les vaches, chèvres, lapins, etc, sont des animaux plus récemment acclimatés, depuis environ 2 siècles, et la majorité de la viande consommée en Polynésie Française est importée de Nouvelle-Zélande. La chasse traditionnelle à la baleine, pratiquée notamment par les Rurutu, s’est arrêtée au milieu du XXe siècle, et sa chair n’est plus consommée, au contraire de la Tortue verte, malgré les interdictions.
Le plats le plus connu est probablement le poisson cru à la tahitienne, mariné dans du jus de citron vert et du lait de coco. Les repas de fêtes sont l’occasion de préparer le four tahitien, ou Ahi ma’a, où chevrettes (crevettes d’eau douce), porc, féculents, uru, etc, sont placés dans un grand trou sur des pierres chauffées sur les braises, et recouverts de feuilles de bananier et de sable pour cuire à l’étouffé. Parmi les desserts, le po’e et les bananes à cuire fei tiennent une place particulière. Certaines préparations, comme le opioou le mahi (voir Arbre à pain), sortes de pâtes fermentées de uru, ne sont plus consommées, tandis que d’autres perdurent, comme le fafaru, malgré sa forte odeur de poisson décomposé.
La cuisine chino

LIEUX INCONTROURNABLES

 Parmi les cinq archipels, les îles de la Société (du Vent et Sous-le-Vent) sont les plus centrales, les plus habitées, les plus fréquentées. Elles abritent aussi parmi les lieux les plus appréciés de la Polynésie Française, notamment à Tahiti et Bora-Bora. Ensuite viennent les Marquises, avec leur charme singulier, qui ont gagné une notoriété internationale notamment parce qu’elles furent le choix de vie de Paul Gauguin et de Jacques Brel.  
Baie de Cook (Moorea)
Les bungalows sur pilotis
Les Sables roses (Fakarava)
Le Heiva i Tahiti
Les grottes de Rurutu
Le lagon de Bora Bora

L’Aranui
Les vestiges de Maeva (Huahine)
Tatouag
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L’île aux Récifs (Rangiroa)
Vallée de Hakaui (Nuku Hiva)
Nager avec des baleines et des dauphins
Maupiti
La vanille de Tahaa
La cuisine polynésienne
Artisana
t

Les roulottes
Motu Piscine (Raivavae)
La Hawaiki Nui Va’a
La traversée de Tahiti

Ua Huka
Les églises des Gambier

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